
C'est le défi lancé par Presseurop.eu en partenariat avec Courrier International et trois autres journaux européens : Internazionale en Italie, Forum en Pologne et Courrier Internacionale au Portugal.
Chaque jour, une dizaine de pigistes dépouilleront 250 titres de la presse européenne pour retenir une sélection d'articles traduits en 10 langues : anglais, français, espagnol, allemand, italien, néerlandais, portugais, polonais, tchèque et roumain. À terme, Presseurop.eu sera donné à lire dans les 23 langues officielles de l’Union Européenne et disposera d’un système d’archives.
Bien que financé à hauteur de 3 millions d’euros par la Commission européenne, Presseurop.eu s’engage à conserver une ligne éditoriale indépendante et pluraliste en présentant des approches contradictoires et raisonnées. L’équipe souhaite par exemple réserver une place à l’euroscepticisme.

Un regret toutefois : les commentaires ne franchissent pas encore la barrière du multilinguisme. Dommage !
Comment rester indépendant quand on est financé par la commission européenne?? Belle illusion.....
RépondreSupprimerIl y a aussi Euronews qui fait un excellent travail:
RépondreSupprimerhttp://www.youtube.com/questionsforeuropefr
Merci Pierre, je mets dans mes liens
RépondreSupprimerOn a besoin de nouvelles "fraiches", non plus contrôlées, centralisées et sclérosées par Paris. Donc je me précipite!!!
RépondreSupprimerPar contre, je suis d'accord avec Seb!
« Bien que financé à hauteur de 3 millions d’euros par la Commission européenne, Presseurop.eu s’engage à conserver une ligne éditoriale indépendante et pluraliste en présentant des approches contradictoires et raisonnées. »
Ne soyons pas naif! Au même titre que l'émancipation de la femme, l'émancipation de la presse ne peut se faire sans indépendance financière...Qui tient les cordons de la bourse, tient les ficelles...
DONC VIGILANCE! On verra bien si ce journal est un journal déguisé de la commission.
« Bien que financé à hauteur de 3 millions d’euros par la Commission européenne, Presseurop.eu s’engage à conserver une ligne éditoriale indépendante et pluraliste en présentant des approches contradictoires et raisonnées. »
RépondreSupprimerSuite des commentaires sur:
http://lamecaniquedelorange.hautetfort.com/archive/2009/06/01/liberte-de-la-presse-partie-iii.html
@ seb et Philippe :
RépondreSupprimerIl peut paraitre curieux que Presseurope.eu soit financé par la Commission européennne. Assurément, ce n'est pas la meilleure garantie d'indépendance. C'est aux lecteurs de rester vigilants car à l'heure d'Internet, les lecteurs ont acquis un réel contre-pouvoir.
On peut nuancer aussi en rappelant que Presseurop.eu n'est pas à proprement parler un organe de presse mais plutôt un service de presse qui prépare des panoramas de presse. Je dirais que Presseurop.eu est fabriquée par des documentalistes plutôt que par des journalistes, ce qui n'enlève rien à la nécessité de définir une ligne éditoriale "indépendante"...
Ma deuxième remarque concerne l'utilité première de Presseurop.eu : il s'agit avant tout de franchir les barrières linguistiques de l'Union pour faire en sorte que les micro-climats médiatiques des différents pays deviennent accessibles aux autres, par la traduction. C'est une excellente idée je trouve et il ne me semble illégitime qu'une institution européenne prenne sa part de ce travail : l'essentiel du budget doit être consacré aux frais de traduction, dans 10 langues à ce jour et bientôt dans 23 langues européennes.