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Mr Ray Lahood, ministre des transports – républicain – des États-Unis d'Amérique a pris le TGV ce matin, gare de l'Est en direction de Strasbourg en compagnie de Dominique Bussereau, ministre des transports et de Guillaume Pepy, patron de la SNCF.
Il s'agit évidemment de préparer les appels d'offre pour le lancement du plan à grande vitesse étasunien High Speed rail for America dont je faisais état sur ce blog début mai.
Mr Lahood a donné ce matin deux interviews pour Les Échos et pour Challenge.
Dans 10 jours, les Européens renouvelleront leur Parlement européen. Et la campagne souffre encore d'un manque cruel de projets concrets pour les Européens.
Mesdames, Messieurs les candidats, peut-être pourriez-vous vous inspirer de Barack Obama lui-même en proposant concrètement un plan de liaison à grande vitesse à l'échelle du continent européen ? Paris à 2 heures d'Amsterdam, Strasbourg à 2 heures de Prague et à 3 heures de Vienne ? Voilà qui améliorerait déjà l'accessibilité du Parlement européen aux députés tchèques et autrichiens...
Mise à jour du lendemain :
On apprend ce matin dans 20 Minutes et dans L'Alsace que Mr LaHood s'est également intéressé aux transports urbains. Arrivé en gare de Strasbourg, il a emprunté la ligne A du tramway, en compagnie du directeur de la CTS, pour rejoindre la mairie de Strasbourg. Le ministre des transports étasunien semblait découvrir un nouveau monde : « Il n'y a pas trop de problème avec les chiens et les chats qui traversent les rails ? » s'est-il inquiété.
Ray LaHood, secrétaire d'Etat américain aux Transports, a fait étape à Strasbourg, hier, dans le cadre d'un tour d'Europe qu'il achèvera en Espagne à la fin de la semaine. L'objet de son voyage : étudier les transports publics du Vieux Continent en vue de leur adaptation au pays de l'Oncle Sam. Dans le cadre d'un plan de relance, Barack Obama a notamment annoncé, en avril, le déblocage de 8 milliards de dollars pour développer un réseau de trains à grande vitesse. Une somme à laquelle il a ajouté depuis une enveloppe annuelle d'un milliard de dollars pendant cinq ans.
RépondreSupprimer« Le TGV est une façon confortable et efficace de visiter un pays. Aux États-Unis, nous avons des leçons à recevoir du leadership français », estimait hier Ray LaHood, à son arrivée en train dans la capitale alsacienne. Une ville qui, selon lui, brille par son intermodalité. Les amateurs d'anecdotes retiendront que dans un tram le conduisant au centre administratif, le secrétaire d'État s'est interrogé sur la sécurité des animaux. « Il n'y a pas trop de problème avec les chiens et les chats qui traversent » les rails ?, a-t-il demandé. Les élus, eux, se souviendront de son intérêt pour des infrastructures « très accessibles financièrement » et permettant aux Strasbourgeois de prendre le vélo, le bus ou le train selon leurs besoins. Autant « d'opportunités pour ne pas utiliser systématiquement la voiture » qui, déplore-t-il, font défauts aux USA. « Je suppose que Barack Obama lui a parlé après le sommet de l'Otan », a confié hier à 20 Minutes Vincent Carver, consul américain en poste à Strasbourg. Une idée reprise par Patrick Pincet, directeur de cabinet du maire (PS) Roland Ries, qui a « inscrit cette visite dans la continuité de la venue du président américain les 4 et 5 avril ». Pour autant, aucune retombée économique n'est à attendre pour la CTS, estime son directeur, Jean-Philippe Lally. « Par contre, pour certaines entreprises françaises, notamment celles vendant du matériel roulant, le marché américain peut s'avérer intéressant. » Pas étonnant, dès lors, qu'un représentant du concepteur alsacien de systèmes de transports Lohr Industries ait été convié hier à une réunion à huis clos avec Ray LaHood.
Philippe Wendling
Raymond LaHood, ministre américain des Transports, a testé hier le TGV entre Paris à Strasbourg et le tram de la capitale européenne. Il s’est également fait expliquer la politique de transports dans l’agglomération strasbourgeoise.
RépondreSupprimerLe directeur de cabinet de Roland Ries, Patrick Pincet, a accueilli le ministre américain à sa descente du TGV, en compagnie du consul des États-Unis à Strasbourg, du directeur de la CTS et d’un représentant de la société Lohr qui fabrique les rames de tram sur pneus. Aucun élu de Strasbourg n’était présent, le maire Roland Ries étant retenu à Paris pour une réunion concernant le financement de la 2e tranche du TGV Est entre Baudrecourt et Strasbourg.
Cette visite du ministre américain est une retombée du Sommet de l’Otan d’avril dernier à Strasbourg. En effet, c’est suite à son séjour à Strasbourg que le président Barack Obama a envoyé son ministre étudier l’offre de transport strasbourgeois. Cet ancien élu de l’Illinois à la chambre des représentants a en effet été chargé par le président américain d’améliorer et de développer le transport public dans une perspective de développement durable et en sortant du tout voiture.
Une enveloppe de 8 milliards de dollars
« Dans le cadre de la relance économique, le président Obama a débloqué une enveloppe de 8 milliards de dollars pour développer le transport propre à grande vitesse », a indiqué Raymond LaHood. Ce dernier est arrivé de Paris par le TGV Est, « un moyen efficace et confortable de se déplacer. »
« La France est un pays leader en matière de transport TGV, a-t-il poursuivi. Et Strasbourg offre la possibilité en plus de combiner des déplacements à pied, en vélo, en tram et en bus. Je trouve cela très intéressant, car ce sont aussi des moyens de transport que tout citoyen peut se payer. Nous avons des systèmes analogues aux États-Unis, mais pas aussi intégrés qu’ici. Or ce doit être possible de le faire aussi chez nous. »
D’où la réunion de travail hier après midi au centre administratif. Mais Raymond LaHood a prévenu : « Je ne suis pas habilité à acheter quoi que ce soit. Les villes américaines qui veulent le TGV choisiront elles-mêmes tel ou tel type de train. »
G.D-A