mardi 2 juin 2009

Liszt, Chopin, Offenbach, Satie ... l'Europe en musique avec Jean-François Kahn !

Étonnante soirée 'politique' avec Jean-François Kahn, vendredi soir à Colmar.

En arrivant au Cercle Saint-Joseph, un peu retardé par une rencontre avec nos amis de Bougeons les lignes, je me suis bien vite douté qu'une soirée très spéciale m'attendait. JFK, très accueillant comme à son habitude, poireautait à l'entrée en regardant sa montre... Et juste derrière moi, arrivait Franz-Olivier Giesbert, en famille.

Quelques minutes plus tard, en ouvrant la soirée, JFK saluait ses amis de Libération (on m'a dit que Laurent Joffrin était dans la salle), de Charlie Hebdo, du Point et donnait lecture d'un message de son ami Jean Daniel, directeur de la rédaction du Nouvel Observateur. « Ils ne voteront pas tous forcément pour moi d'ailleurs, mais je ne veux pas le savoir » avouait JFK.

Après un trio interprétant une série de pièces traditionnelles d'Europe centrale, un autre trio, l'Opéra éclaté (piano, 2 voix) reprenait divers extraits d'opérette : Offenbach et même Verdi et puis une zarzuela, opéra-comique espagnol et puis un Noël irlandais et puis Sous les palétuviers roses et puis Maurice Chevalier et puis Dans la vie faut pas s'en faire, et puis...

On avait oublié que JFK etait aussi un passionné d'art lyrique et d'opérette, l'un des meilleurs spécialistes de la chanson populaire française. Joli patchwork !

La soirée se terminait avec beaucoup d'émotion, loin des discours politique : Stéphane Blet était venu en ami lui aussi, pour nous livrer quelques interprétations magnifiques d'un Nocturne du Polonais Frédéric Chopin, de Danses hongroises du Hongrois Franz Liszt et même d'une Gymnopédie du Français normand Érik Satie dont j'ignorais qu'à son époque, il était plus populaire en Italie et en Allemagne qu'en son propre pays... Merci JFK pour cette superbe et étonnante soirée ! Nathalie Griesbeck et Yann Wehrling nous rejoignaient juste à temps, de retour d'une rencontre à Wissembourg.

Et alors que refait surface ce curieux débat sur la vocation européenne de la Turquie, je ne résiste pas au plaisir de ce Nocturne superbement interprété par Yundi Li, un pianiste chinois.

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