mercredi 19 mai 2010

Angela MERKEL en solo : désinvolture européenne ou véritable courage politique ?






Les bourses européennes ont clôturé en très forte baisse aujourd'hui (-3% à Paris) après qu'Angela Merkel a annoncé l'interdiction de certaines opérations financières sophistiquées (et spéculatives) comme la vente à découvert -- pratique abracadabrante consistant à vendre un actif avant même de l'avoir acheté, afin de spéculer sur sa baisse.

Christine Lagarde n'aurait pas apprécié de voir la Chancelière allemande faire cavalier seul sur la régulation financière...

Mais difficile d'imaginer que l'Allemagne n'ait pas consulté ses partenaires européens de la zone Euro au préalable... Et Angela Merkel de passer outre les tergiversations de ses partenaires, en prenant seule cette initiative courageuse et exemplaire.

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Charles de Gaulle : "La politique de la France ne se fait pas à la corbeille" – Conférence de presse du 28 octobre 1966

4 commentaires:

  1. La Bourse de Paris accélérait ses pertes, jeudi 20 mai, en début d'après-midi ; sa baisse dépassait les 3 %, dans un marché très nerveux. A 14 h 35, le CAC 40 cédait 107,61 points à 3 403,06 points, en retrait de 3,10 %, dans un volume de transactions de plus de 3 milliards d'euros. La baisse s'est accentuée après l'annonce d'un chiffre américain sur l'emploi témoignant d'une hausse des inscriptions hebdomadaires au chômage, qui a surpris les marchés.

    Cette mauvaise nouvelle a ajouté à la nervosité des marchés et à leur inquiétude sur la croissance économique et la cohésion européenne. Les déclarations politiques se succédent sur le sujet, créant un sentiment de confusion. La chancelière allemande Angela Merkel a appelé jeudi tous les pays du G20 à s'engager pour une plus étroite régulation des marchés financiers, notamment par le biais d'un impôt sur les transactions. De son côté, le président français Nicolas Sarkozy veut que le gouvernement s'engage pour cinq ans "sur une trajectoire de déficit".

    Sur le marché des changes, l'euro baissait toujours face au dollar jeudi, les cambistes restant inquiets pour la reprise économique en zone euro. Vers 14 heures, heure de Paris, l'euro valait 1,2336 dollar contre 1,2408 dollar mercredi vers 23 heures.

    Le président de l'Eurogroupe, Jean-Claude Juncker, s'est dit jeudi à Tokyo préoccupé par le rapide déclin de l'euro, sans pour autant juger nécessaire, dans l'immédiat, une intervention sur les marchés.

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  3. @ Philippe :

    Angela a l'air de savoir où elle va ;-)

    Réticente sur la surenchère financière pour éteindre l'incendie (les 750 milliards du fonds de garantie), elle opte pour des mesures concrètes de régulation.

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