samedi 18 avril 2009

Enfin, les "gaz à effet de serre" nuisent à MA santé, aussi !

Il faut que je vous explique : je suis un sceptique du réchauffement climatique. Sceptique de "σκεπτικός", celui qui examine, comme dirait l'autre.

Je veux bien admettre que le climat de la planète se réchauffe puisque (presque) tous les climatologues nous le répètent. N'empêche... Ma petite tête & moi, on se pose des questions :

D'abord, c'est quoi la température de la planète ? La moyenne entre la température des Pôles et celle du Sahara ? Où ont été posé les thermomètres et qui a décidé de les poser ici ou là ?

Et puis, pour prétendre que la Terre se réchauffe, il faut connaître l'historique de sa température (des Pôles au Sahara) il y a 10 ans, 20 ans, deux siècles, trois siècles, deux millénaires, trois millénaires... Qui a posé les thermomètres et qui a relevé la température il y a 3.000 ans ?

Enfin, on sait que plus de 95% de l'effet de serre résulte de la vapeur d'eau. Or, le cycle de l'eau est une des choses les plus délicates à modéliser pour la science. La preuve : la météo est rarement fiable au delà de... 3 jours. Alors imaginez combien elle est fiable pour l'année 2019, 2109, 3009...

Donc comment conclure raisonnablement que le CO2 — et les prouts des vaches (méthane) — sont les principaux responsables du réchauffement climatique alors qu'ils ne participent que pour moins de 5% à l'effet de serre ?

Si quelqu'un sait, les commentaires sont ouverts.

Or donc, la grande nouvelle date d'hier : Les USA déclarent les gaz à effet de serre dangereux pour la santé publique.

Un truc incroyable : il suffirait d'en croire mes yeux, mes oreilles et mes nasaux quand j'ouvre la porte de ma maison, le matin - en ville - : les pots d'échappement, ça pue et ça fait du bruit ! Et en plus, ça stress un max. En résumé : pas bon pour MA santé, tout ça. Incroyable, non ? Plus besoin d'invoquer les oracles du réchauffement climatique, la fonte de la banquise et le malheur de l'ours blanc...

Parait que c'est même nocif pour MA santé à moi ! C'est dingue.
Avec Barack Obama : Yes, we can ;-)

15 commentaires:

  1. Le réchauffement climatique a été démontré scientifiquement par une instance internationale ,le GIEC .Ce n'est plus contesté par personne aujourd'hui !!!!

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  2. http://www.science.gouv.fr/fr/dossiers/bdd/res/2148/le-rechauffement-climatique/

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  3. Je m’y suis aussi un peu penché et le truc est compliqué de chez compliqué.
     
     Il faut savoir qu’il y a 30 000 ans la Grande Bretagne était recouverte en partie par un glacier, le Sahara était une plaine fertile et verdoyante, la mère noire n’existait pas (puisque le déluge biblique est lié à la rupture brutale de la barrière rocheuse du détroit des Dardanelles), et on pouvait traverser la Manche à pied.
     
     Et puis le climat s’est réchauffé, et surement pas à cause des feux de camp des quelques dizaines de milliers de Néandertaliens ou des pets monstrueux des derniers Mammouths.
     
    Voilà ! Le problème, tout le problème, est de faire la séparation entre les cycles naturels, liés à l’activité solaire essentiellement, mais aussi à l’activité volcanique, aux variations d’inclinaison et de la terre et à des phénomènes dérivés très complexes, comme les variations du taux d’oxygène, de gaz carbonique, de méthane, ou d’aérosols l’atmosphère.
    Les scientifiques ne sont en général pas des débiles mentaux, ils essayent d’intégrer bien évidement tous les paramètres naturels dans leurs estimations, paramètres qu’ils vont notamment rechercher dans les kilomètres de glace accumulée en Antarctique.
     
    Le chalenge est donc effectivement de bien mesurer les effets uniquement dus à l’activité Humaine. Le problème est que, cela ne peut pas se faire sur un instantané géologique de quelques dizaines d’années, et si la confirmation de la mesure vient trop tard,  et bien justement ce sera trop tard…
     
     Donc, principe de précaution, on sait que l’activité humaine est nocive, on en connait pas l'ampleur exacte, mais si ça se trouve c’est catastrophique. Surtout, si on réveille les milliards de tonnes de méthane qui dorment dans les océans, et qui n’attendent qu’un réchauffement de l’eau de quelques degrés pour se libérer… Et là, et là, le Sahara vient jusqu'à Strasbourg…où il fait 50°C à l’ombre…

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  4. Cher anonyme,

    Je ne suis pas rentré dans les détails ici mais je connais assez bien les conclusions du GIEC qui mériteraient une thèse de 300 pages plutôt qu'un billet de 20 lignes ;-)

    En tout cas, le lecture de leurs conclusions renforce en général mon scepticisme. Pour adopter des conclusions à la quasi-unanimité, ce lobby de climatologues n'hésite pas à abuser des formules alambiquées et autres numéros d'équilibriste.

    De mémoire, je me souviens d'une de leur dernière conclusion 'scientifique' affirmant que le rôle de l'activité humaine dans le réchauffement climatique était certain à 90% (sic) tout en osant prédire une hausse des températures (de 2 à 4 degrés d'ici la fin du siècle) mais sans dire nulle part quelle serait la part de responsabilité de l'activité humaine dans cette hausse des températures... Bref, j'ai déjà lu des conclusions scientifiques un peu plus claires.

    Et je persiste à croire que la vérité scientifique n'est pas établie par l'unanimité du jugement des spécialistes d'un domaine mais par le caractère irréprochable et logique du raisonnement scientifique. En l'occurrence, je n'ai toujours pas compris pourquoi ledit réchauffement climatique ne serait qu'une affaire de climatologues. Le climat sur Mars évolue bien plus vite que sur la Terre, les planétologues pourraient avoir voie au chapitre également, par exemple.

    @ Philippe :

    Oui oui, bien d'accord avec toi sur ces rappels. Les archéologues retrouvent régulièrement des noix de coco dans les Pyrénées, etc.

    Mais c'est bien là la talon d'Achille du Giec : si réchauffement il y a, quelle est la part de l'activité humaine dans le réchauffement ?

    Bref tout ça pour dire, et j'en reviens au sujet principal de mon billet : nul besoin d'invoquer le principe de précaution et la responsabilité des gaz à effet de serre sur le réchauffement climatique ! Si la bagnole et les moteurs thermiques créent des nuisances sur la santé humaine (CO2, gaz toxiques, micro-particules) alors emparons-nous de ces nuisances incontestables pour agir politiquement, sans attendre !!

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  5. Merci pour le lien (et pour la bonne preuve d'un sain scepticisme appliqué :-)

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  6. Très honoré de votre visite, Claudio.

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  7. complément pour Philippe :

    « Les scientifiques ne sont en général pas des débiles mentaux, ils essayent d’intégrer bien évidement tous les paramètres naturels dans leurs estimations, paramètres qu’ils vont notamment rechercher dans les kilomètres de glace accumulée en Antarctique. »Ai-je traité les scientifiques de débiles mentaux, l'ami ?

    Les scientifiques utilisent des modèles. Entre autres choses. Notamment un modèle qui leur permet de 'prédire' l'évolution historique de la température à partir de carottages effectués dans la glace des pôles.

    ce modèle n'est qu'un schéma d'interprétation. Il vaut ce qu'il vaut, tant que les observations ne l'ont pas remis en cause...

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  8. @ Pierre
    Tu devrais me connaitre à force, c'est ma façon toute gas-conne de parler :-)

    Les scientifiques n'utilisent pas des modèles tous faits, ils les développent et les inventent au fur et à mesure de l'avancée de la connaissance. Les modèles se peaufinent ou se révolutionnent et la précision des prédictions s'améliore continuellement.

    Dans l'état actuel de la connaissance et de la mesure, effectivement personne ne peut vraiment affirmer preuve à l'appuie que le réchauffement est d'origine naturelle ou artificielle.

    Toutefois il y a ce que l'on appel « un faisceau de présomptions » qui fait que les scientifiques se convainquent eux-même de l'effet réel de l'activité humaine sur le réchauffement climatique.

    Le problème est que, si on gazéifie brutalement le méthane stocké dans les océans et dans les tourbes gelées de Sibérie, et bien c'est cataclysmique, cela fera autant de dégât que l'astéroïde qui a provoqué l'extinction des dinosaures.

    Donc, le principe de précaution s'impose absolument!

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  9. Pour moi Philippe, l'Homme est DANS la Nature et donc je préfère ne pas opposer le naturel et l'artificiel. La question est de savoir si, dans la Nature (sur la Planète), nos activités sont responsables du réchauffement oui ou non et pour quelle part.

    Je suis bien conscient du fait que les scientifiques élaborent eux-même leurs modèles, pas de pb là dessus. La question, c'est que ces modèles sont valides à un instant T et que par définition, ils évoluent avec les connaissances scientifiques. Donc il me semble très hasardeux de prétendre que ces modèles puissent nous révéler des vérités historiques sur l'évolution du climat en particulier.

    Dans ce contexte, le principe de précaution peut apparaître comme une façon de dédouaner les scientifiques de leur responsabilité.

    À mon avis, la décision politique doit fuir les expertises scientifiques incertaines comme la peste.

    Si le débat scientifique n'est pas clos, le politique doit reformuler le problème pour faire en sorte que la décision démocratique ne dépende pas d'une expertise scientifique incertaine.

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  10. Il s’agit de dédouaner personne, simplement de protéger nos enfants et l’avenir de la planète.

    Les scientifiques ne prouvent rien, ils n’ont absolument aucune responsabilité si ce n’est celle de faire de leur mieux. Par contre, ils mesurent des anomalies graves et tirent la sonnette d’alarme.

    Donc, pas de spéculation, faisons avant tout attention à nos enfants, à notre planète soyons prudent, minimisons les risques, prenons des principes de précaution.

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  11. D'abord, c'est quoi la température de la planète ? La moyenne entre la température des Pôles et celle du Sahara ? Où ont été posé les thermomètres et qui a décidé de les poser ici ou là ?
    -------------

    La température moyenne de la planète n'est qu'une fiction, les stations météo terrestres ne couvrent même pas 1% de la surface et les températures relevées dépendant énormément de leur emplacement (et de ce qu'il y a autour, l'artificialisation des terrains joue beaucoup).


    Heureusement, il est possible grâce aux satellites d'avoir des données relativement fiables pour la basse troposphère et ce pour le monde entier. Ces données sont par contre peux utilisées car elles ne vont pas dans le sens du dogme actuel.

    Les scientifiques ne sont évidemment pas des débiles mentaux mais le "changement climatique" est maintenant dans un processus économique, ce n'est plus de la science, la manipulation médiatique est très forte sur ce sujet.

    De nombreux scientifiques sont en désaccords avec le dogme actuel mais ils se font traiter de négationnistes et sont totalement oubliés de médias.

    Si l'intérêt était réellement de "sauver la planète" ne pensez-vous pas que les pesticides auraient été depuis bien longtemps interdit au grand public ? ne pensez-vous pas que de reformes auraient été adoptés dans le monde agricole ? les exemples sont très nombreux et notre impact sur la biodiversité est bien plus important que le soit disant impact sur le climat.

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  12. @ Philippe :
    Dédouaner les scientifiques de leur responsabilité était une mauvaise formule. Pour éclairer un choix démocratique, il faut éviter le mélange des genres et les organisations de type GIEC me semblent un peu suspectes de ce point de vue. D'une certaine façon, on connait un problème assez semblable avec HADOPI quand une caste de spécialistes est convaincue du bienfondé d'une option technique pour organiser et contraindre les comportements. Les politiques doivent s'affranchir des questions techniques qui ne sont pas tranchées mais pas en fuyant les problèmes : en prenant leurs responsabilités. Aurait-on développé une filière électro-nucléaire si le principe de précaution avait dû être observé ? Les OGM, les ondes radio de la téléphonie mobile, la bioéthique etc comportent des risques que le politique doit borner. Et à mon avis, ce n'est pas le principe de précaution "constitutionnalisé" qui les aide à prendre des décisions, bien au contraire : c'est la porte ouverte à l'indécision et à la surenchère des expertises scientifiques. Cette déclaration anodine des USA l'illustre bien : les gaz à effet de serre nuisent à la santé ! Alors pourquoi invoquer la précaution sur le climat alors que la pollution, les microparticules, les gaz toxiques, suffiraient largement pour légiférer ?

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  13. @ Tous: Bonne lecture

    http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/sciences/nature/20090421.OBS4176/le_methane_une_bombe_a_retardement_pour_le_rechauffemen.html

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  14. @ tous:
    encore un article dans le même journal

    http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/sciences/nature/20090410.OBS2970/les_aerosols_rechauffent_larctique.html

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