mercredi 15 avril 2009

Le Chant des partisans

L'auteur des Rois maudits a cassé sa pipe, hier après-midi.

Souvenir ému du feuilleton télévisé, première adaptation du roman historique, de ces soirées tant attendues devant la petite lucarne arrondie de l'ORTF avec mon p'pa, ma m'man et le début de ma grande fratrie... C'était au début des années 70.

Maurice Druon. Provocateur talentueux aux yeux des uns, réactionnaire misogyne pour les autres. Résistant. Et co-auteur du Chant des partisans.

Ici en version originale :
Manuscrit du Chant des partisans
Maurice Druon et Joseph Kessel
à Coulsdon, comté de Surrey, le 30 mai 1943


Là en live, version de 'pirate' revue et corrigée par les Motivés :
Festival "Les Fous Cavés déambulent au bord de l'eau"
14 juillet 2007 à Port d'Envaux (17)


6 commentaires:

  1. La série des Rois maudits était diffusée au milieu des années 70 ,au début des années Giscard si ma mémoire ne flanche pas trop

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  2. Le manuscrit de Mr Druon a été classé a l'inventaire des Monuments historiques 2006
    http://www.archive.org/stream/bibliothquedel70sociuoft/bibliothquedel70sociuoft_djvu.txt

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  3. @ grizzly : bien noté mais j'avoue ma préférence pour la version pirate ;-)

    @ Danielle : une rediffussion peut-être ? la wikipedia semble confirmer que c'était avant 74 (voir le lien du billet)

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  4. A la mine de plomb sous le titre:
    Underground Song

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  5. Il paraît qu’il faut parler de Maurice Druon Oui, il faut absolument en parler si l’on croit les commentaires de plusieurs intervenautes sur ce blog, et la plupart de nos confrères des grandes gazettes. L’immortel vient de mourir à 90 ans à l’issue d’une vie bien remplie. Mais encore ? Un résistant de la première heure, sans aucun doute, courageux et intrépide, mais on en connaît d’autres et qui ne l’ont jamais ramenée. Celui qui fut longtemps l’invité permanent à la cour du roi du Maroc n’aimait rien tant que les honneurs et les décorations.

    Oublions le ministre des Affaires culturelles, qui a notamment marqué son maroquin par une formule demeurée fameuse : «Les gens qui viennent à la porte de ce ministère avec une sébile dans une main et un cocktail Molotov dans l’autre devront choisir.” Ne détestant ni le panache, ni la polémique, ni la provocation, cet homme d’engagements aimait s’exprimer par des formules, énoncées le plus souvent avec une solennité et une pompe destinées à faire oublier à quel point elles étaient creuses le plus souvent. Avec cela réactionnaire, conservateur, passéiste comme on n’ose même plus l’être à droite. Quoi d’autre ? Le personnage. Personnellement, il m’insupportait par son incarnation caricaturale de Sacha Guitry (voix de bronze, pose permanente, canne et chapeau ostentatoires) lequel était déjà sa propre caricature. A ceci près que Guitry avait vraiment de l’esprit et une oeuvre, une vraie. Celle de Druon ?

    Ses admirateurs la ramènent toujours au Chant des partisans, alors que l’hymne national de la Résistance doit autant à Anna Marly qui en avait composé la musique qu’à son oncle Joseph Kessel qui en avait écrit les paroles avec lui ; un chant très russe d’inspiration, comme l’étaient Anna et Joseph. Quand ce n’est Le Chant des partisans, c’est Les Grandes familles (Goncourt cuvée 1948), qui doit d’avoir survécu dans quelques mémoires grâce à l’interprétation magistrale qu’en fit Jean Gabin à l’écran, et surtout Les Rois maudits. Or on sait bien ce que cette saga, qui fit les beaux soirs de l’ORTF, doit à la négritude. Celle-ci est évoquée désormais sous la jolie métaphore d’”atelier littéraire”, dont un article informé du Figaro nous rappelle qu’il était composé notamment d’Edmonde Charles-Roux, Mathieu Galey et Pierre de Lacretelle, auxquels il faut ajouter Gilbert Sigaux et José-André Lacour.

    Quoi d’autre ? Il aimait les femmes qui le lui rendaient bien, il montait à cheval en avant, calme et droit jusque dans ses derniers temps et croyait volontiers ceux qui voyaient en lui un seigneur. Fallait-il vraiment rendre hommage à cet écrivain ? A la réflexion, non.

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  6. c'est vrai que de "mon temps" lors du certificat d'études", il fallait connaître ce chant !
    nostalgie...

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