jeudi 27 novembre 2008

Avis aux démocrates « électroniques »


Prononcer ...
[ i d e m o c R a t ] !

Ça y est, c'est ouvert ! La plateforme que Christophe Ginisty nous présentait à Cap Esterel début septembre vient d'ouvrir ses portes. C'est ici : http://www.e-democrates.fr/

Apparemment, le décollage est prudent, sans tapage. La montée en puissance va se faire doucement, tout doucement. Ça vaut mieux ;-)

Après une inscription sommaire, vous accédez aux ressources communes, les forums, les agendas à partager, les groupes départementaux, etc. Ça décolle tranquillement depuis trois jours... à peine une quinzaine d'inscrits dans le groupe du Bas-Rhin, par exemple. Me suis fais la main sur le calendrier des réunions locales, bien pratique :
http://www.e-democrates.fr/og_calendar/167/2008/12/01

Mais qui diable a choisi ce préfixe " e- " ? Ces manies de com' internationales, anglophones toujours, finissent par casser les pieds. Vous vous y voyez vous, en démocrates « électroniques » ? Moi, pas trop.

En revanche, les textes et les ressources en réseau impactent profondément l'organisation démocratique. Alors, pourquoi ne pas utiliser le préfixe " i- " d'Internet plutôt que le " e- " d'électronique ?

On y gagnerait un peu en sens, me semble-t-il. Sans parler même de la dérive phonétique qui consiste à prononcer [ i ] un " e " !

À l'université d'été du MEDEF, François Bayrou avait ouvertement critiqué le titre "Think big" devant un parterre de chefs d'entreprises. J'avais trouvé ça courageux...

_ _ _

ERRATUM : dans un commentaire (ci-dessous) Christophe Ginisty nous précise que la plateforme e-Démocrates n'est pas celle qui été présentée et annoncée à Cap Estérel début septembre.
Avec la plateforme dédiée aux Commissions démocrates de Corinne Lepage, on comptera donc 3 supports distincts...

8 commentaires:

  1. Question com' ça dépend aussi du registre dans lequel on veut se situer: iPod ou eBusiness?

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  2. Non non non... e-Democrates, ce n'est pas la plateforme sur laquelle j'ai travaillé, c'est juste l'évolution de feu e-soutiens, développé par le siège du MoDem.

    La plateforme dont j'ai parlé à Cap Estérel sera dévoilée dans quelques jours.

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  3. A Christophe Ginisty,

    Les plateformes vont-elles se multiplier? Moi aussi je pensais qu'il s'agissait de LA plateforme en question...

    Ça serait dommage que l'on perde en cohérence dans notre communication interne!

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  4. Pierre, tu es carrément pointilleux. Ne serais-tu pas du genre à mettre les points sur les « e » ?! ;-)

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  5. @ Christophe Ginisty :

    Merci pour cette précision... Me suis lourdement emmêlé les pinceaux ;-)

    La multiplication des outils et des supports ne risque-t-elle pas de nuire à l'efficacité globale ? C'est sans compter même les forums des Commissions démocrates de Corinne Lepage...

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  6. Ooops, réponse à Philippe aussi :

    Vétilleux même ! Les mots ont un sens et même les initiales des mots ;-)

    J'ai quelques années de... combat contre le terme eBook ! C'est l'effet Diligence, tu connais ? Les premiers wagons du chemin de fer ressemblaient à des diligences sur rails. Ridicules.

    La question n'est pas tant de transformer le papier du livre avec de l'électronique mais plutôt de constater que c'est le métier de l'éditeur et le rôle du lecteur qui changent, avec les textes en réseau. Tout pareil ici ! Tout un programme ;-)

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  7. Aux militants qui comme moi seraient encore un peu perplexes face à l'annonce de différentes plateformes (le rôle de chacune, leur complémentarité), quelques liens pour instruire la question et remédier un peu au déficit d'information :

    Les pieds dans le plat de Farid comme à son habitude :-)

    Les précisions bienvenues de Christophe Ginisty. Il reste que pour moi, la multiplication des plateformes peut constituer un risque de dilution des efforts.

    On en saura plus dans quelques jours sur la réelle complémentarité du projet piloté par Christophe avec celle d'e-Démocrates.

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  8. Bonjour,
    Je ne pense pas que multiplier les plateformes pose des problèmes à qui que ce soit à partir du moment où on est rigoureux sur les standards :
    - du xhtml propre
    - des css qui passent tous les navigateurs
    - des flux rss utilisables
    Après qu'un développeur préfère ruby, php ou python, quelle importance ?
    La seule chose que nous devrions interdire est l'utilisation de logiciels propriétaires et de formats débiles comme les .doc et les .xls que les bots ne savent pas naturellement parser.
    ;)

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