jeudi 5 février 2009

« Strasbourg, capitale démocratique de l'Europe »

Mise à jour du 8 février :
Verbatim / F. Bayrou : « Strasbourg, capitale parlementaire de l'Europe, à plein temps »

Mise à jour du 6 février :

Motion disponible sur le site du MoDem 67

[ illustration :
Tomi Ungerer
— L'Europe du partage ]

Lors de la Conférence nationale à la Mutualité dimanche, les élus bas-rhinois présenteront une 'motion' pour la défense du siège du Parlement européen à Strasbourg.

Voici ma contribution personnelle à cette 'motion' :

Je soutiens la candidature « Strasbourg, capitale démocratique de l'Europe » de Lucia D'Apote pour l'investiture aux élections européennes dans le Grand-Est.

Vous trouverez ici le texte de cette déclaration de candidature, centrée sur le maintien du siège du Parlement européen à Strasbourg et sur le rapatriement de tout le Législatif européen à Strasbourg, secrétariat du Parlement y compris.

L'organisation institutionnelle de l'Europe doit être géographiquement lisible :

– le pouvoir exécutif à Bruxelles (Commission),
– le pouvoir judiciaire à Luxembourg et
– le pouvoir législatif dans son ensemble, à Strasbourg.

Lucia est engagée de longue date dans cette 'bataille du siège', à travers l'association Pour la démocratie européenne notamment. J'ai défendu avec elle le maintien et le renforcement du Parlement à Strasbourg lors des dernières élections municipales à Strasbourg, sur la liste du MoDem et avec Yann Wehrling (*) entre autres.

Ne nous trompons pas d'élection. Les élections européennes du 7 juin sont des élections politiques. Les questions institutionnelles n'y sont pas centrales, d'autant que les Français ont été privés de la ratification du Traité de Lisbonne par référendum.

Toutefois, s'agissant du Parlement européen, les valeurs démocratiques de l'Europe doivent être clairement défendues et l'organisation démocratique de l'Europe consolidée, par le renforcement des pouvoirs du Parlement européen et par l'installation définitive d'un siège unique à Strasbourg.


2 commentaires:

  1. La démocratie reprend ses droits, ce qui veut dire que le Parlement européen doit jouer son rôle, tout son rôle et ne plus se laisser confondre avec les autres autorités européennes.
    Comme tout est affaire de symbole, je propose que l'on prenne au sérieux cette idée et que l'on fasse un changement de cap. Je propose que l'on revienne au traité. Ce n'est pas un hasard si le traité avait installé, en deux lieux différents : Strasbourg pour le Parlement européen et Bruxelles pour la Commission européenne.
    Il n'est pas sain que l'un soit confondu avec l'autre, ou avec les autres car je n'oublie pas le Conseil. Il n'est pas sain que tout le monde pense "Bruxelles", comme aux États-unis tout le monde pense "Washington". Il faut que le citoyen européen pense, sache que, Strasbourg, ce n'est pas Bruxelles. C'est pourquoi je propose que l'on change de cap et que Strasbourg devienne effectivement, à temps plein, la capitale parlementaire de l'Europe, que tout s'organise en conséquence, bureaux et transports, que l'on cesse de reculer sur ce sujet et que, par exemple, le Secrétariat du Parlement s'installe à Strasbourg et les parlementaires aussi.
    On fera d’ailleurs beaucoup d'économies, parce que l'on cessera les va-et-vient stupides et c'est quand même une chose formidable d'imaginer que la volonté des peuples n'est plus confondue par les citoyens avec d'autres volontés qui ont leur dignité, car la Commission a sa dignité.
    Il y a les États d'un côté, les peuples de l'autre. Il est légitime que les peuples aient leurs villes, leurs droits en Europe et, après tout, ce n'est pas autre chose que la liberté.

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