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Le Conseil départemental du MoDem-Bas-Rhin s'est achevé ce soir sur une belle unanimité : la mise en place d'un groupe de travail chargé de recueillir, d'examiner et de pré-sélectionner les candidatures démocrates en Alsace pour les élections régionales de mars 2010.
Cette décision unanime, acquise grâce à la bonne volonté de tous les membres de la présidence collégiale – sauf une absente, conseillère régionale sortante –, répond au 9ème des Travaux d'Hercule du dernier Conseil national : « Ouverture de la réflexion sur les modalités d’implication des adhérents au Mouvement Démocrate à la désignation des candidats aux élections régionales, et sur les modalités d’association de la société civile. » (vous avez bien lu, j'ai fait copier-coller ;-)
La proposition des démocrates bas-rhinois reste donc soumise à l'approbation des instances départementales du Haut-Rhin et à validation par les instances nationales, vraisemblablement lors d'un Conseil national qui se tiendra pendant l'Université de rentrée du MoDem, à la Grande Motte du 4 au 6 septembre.
Quatre heures de débats ont été nécessaires pour aboutir à pareil consensus... C'est beaucoup mais c'est suffisamment rare pour être souligné et apprécié à sa juste valeur :)
Mais il faut reconnaître que le début de ce Conseil départemental était consacré à des questions d'organisation interne excessivement polémiques, particulièrement stériles et objectivement improductives... Dommage.
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J'en viens au fait... Un mot, un joli mot, LE mot autour duquel les Démocrates alsaciens ont indéfiniment tourné ce soir :IN-DÉ-PEN-DANCE.
Comme beaucoup, j'ai été particulièrement sensible à la pétition d'indépendance déclamée par l'ami Frédéric Le Jehan. Venant de lui, ancien colistier de Fabienne Keller – élue maire UDF de Strasbourg en 2001 et battue 'maire sortante' UMP en 2008 –, venant de lui Frédéric, exclu un temps de notre Mouvement pour être resté fidèle à ses engagements, cette déclaration d'indépendance n'en avait que plus de saveur...
Mais il y a un mais que j'aimerais exprimer ici, sur mon blog, n'étant pas élu au Conseil départemental et n'ayant pu exprimer cette position ce soir : l'indépendance ne vaut qu'à l'égard de ceux qui veulent nous soumettre, en l'occurrence les 2 champions de la bipolarisation : le PS et l'UMP, exlusivement.
Prenons garde à ne pas dévaloriser ce joli mot d'indépendance. L'indépendance est combattive. L'indépendance est une émancipation à l'égard de ceux qui vous dominent. L'indépendance permet d'échapper au carcan imposé des logiques bipolaires d'arrière-garde, sclérosantes et inefficaces.
Mais l'indépendance n'exclut en rien des alliances plus efficaces, avec tous ceux qui souhaitent échapper aux schémas bipolaires du passé, autant que nous-même !
- Avec tous ceux qui souhaitent remettre le développement soutenable au cœur de nos sociétés,
- Avec tous ceux qui souhaitent réformer ce capitalisme financier, outrancier et destructeur dont nous n'avons pas fini de soigner les plaies,
- Avec tous ceux qui souhaitent innover et investir dans l'économie verte pour relever le défi énergétique et environnemental du XXIe siècle.
Nos territoires et nos terroirs sont les meilleurs ancrages de nos valeurs.
À nous de convaincre, à nous trouver des partenaires fiables et indépendants qui nous permettent d'accéder ensemble aux postes de responsabilité pour mettre en œuvre une politique régionale nouvelle.
Mais en dehors du PS et le l'UMP qui ne feraient que nous asservir, n'excluons rien. Donnons nous toutes les chances d'aboutir, sans fermer aucune porte !
Faut-il rappeler ici que les Écologistes indépendants d'Antoine Waechter ont rassemblé près de 6% en Alsace ? Et que Sandrine Bélier, tête de liste d'Europe Écologie et past-présidente de France Nature Environnement a rassemblé près de 17% en Alsace, soit 2% de plus que le PS !
Alors si les mouvements écologistes alsaciens se déclarent aussi indépendants que nous, n'hésitons pas à en faire des partenaires pour consolider encore mieux notre statégie d'indépendance !
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Définition du mot indépendance dans le Littré :
Relation, état de non-dépendance.
A. − [D'une pers. vis-à-vis de qqn ou de qqc.] Fait de jouir d'une entière autonomie à l'égard de quelqu'un ou de quelque chose. Indépendance individuelle; acte, besoin, esprit d'indépendance; affirmer son indépendance. Oui, j'ai peut-être refusé le bonheur. Pour garder mon indépendance j'ai refusé l'amour d'une jeune fille qui s'offrait à moi (Renard, Journal, 1897, p. 402). Voilà une livrée dont mon indépendance ne s'accommoderait pas (Proust, Guermantes 1, 1920, p. 153) :
1. Et quant à l'indépendance, outre qu'il était sûr de n'avoir pas du tout aliéné la sienne, il ne s'en faisait pas exactement la même idée que ses amis. Eux croyaient devenir plus indépendants en devenant plus riches. Il lui paraissait que l'effort pour devenir plus riche vous jetait déjà dans une sorte de servitude.
Guéhenno, Jean-Jacques, 1950, p. 137.
Guéhenno, Jean-Jacques, 1950, p. 137.
− Spécialement
♦ [Dans le domaine des besoins matériels] Indépendance financière :
2. Le désespoir conduit à la révolte, ou à l'abattement. − Comme alors on bénit l'indépendance matérielle, qui permet de tout rompre, quand la patience est à bout! Il y a des jours où toute mon existence officielle dans ses conditions présentes m'excède indiciblement. Des ailes, des ailes!
Amiel, Journal, 1866, p. 280.
Amiel, Journal, 1866, p. 280.
♦ JEUX, vx. [Au jeu de boston] Le fait de faire seul un certain nombre de levées :
3. Ces royalistes continuaient à jouer le jeu de boston qui répandit dans toute la France les idées d'indépendance sous une forme frivole (...). Tout en faisant des indépendances [it. ds le texte] et des misères, ils observaient Laurence...
Balzac, Tén. affaire, 1841, p. 91.
Balzac, Tén. affaire, 1841, p. 91.
♦ [Dans le domaine du caractère, du jugement, du goût, etc.] Synon. non-conformisme. Indépendance de l'art, d'esprit, de pensée, d'opinion, de la philosophie; faire preuve d'indépendance, montrer de l'indépendance. Admirateur [Ronsard] des Anciens avec une certaine indépendance d'esprit, au lieu de les traduire, il les imita; toute son originalité, toute son audace, est d'avoir innové cette imitation (Sainte-Beuve, Tabl. poés. fr., 1828, p. 68). Dans cette situation, l'observateur, quel qu'il soit, pour peu qu'il se soit livré quelquefois à la publicité, doit, s'il veut conserver entière son indépendance de pensée et d'action, garder l'incognito comme s'il était quelque chose et l'anonyme comme s'il était quelqu'un (Hugo, Rhin, 1842, préf., p. 9) :
PSYCH. État de l'adolescent qui, s'affranchissant de toute tutelle, devient adulte. La véritable indépendance implique la possibilité de choisir, seul, à l'intérieur des barrières naturelles imposées par le bon sens, la société et l'attitude des parents située à égale distance de la surprotection et de l'excessive permissivité (Psychol. Enfant 1976).
4. Le principe de l'éducation aux temps modernes est désintéressé : c'est la formation d'un être dont on respecte le droit, l'existence propre et l'indépendance. Ainsi l'idée du droit, le respect du droit dans l'amour, dans l'éducation, c'est l'originalité des temps modernes.
Michelet, Journal, 1849, p. 55.
Michelet, Journal, 1849, p. 55.
PSYCH. État de l'adolescent qui, s'affranchissant de toute tutelle, devient adulte. La véritable indépendance implique la possibilité de choisir, seul, à l'intérieur des barrières naturelles imposées par le bon sens, la société et l'attitude des parents située à égale distance de la surprotection et de l'excessive permissivité (Psychol. Enfant 1976).
B. − [Entre groupes de pers.]
1. DR. PUBL. ,,Situation d'un organe ou d'une collectivité qui n'est pas soumis à l'autorité d'un autre organe ou d'une autre collectivité`` (Cap. 1936). Indépendance de l'Église, du peuple, de la presse, des syndicats, des tribunaux; indépendance religieuse. Les membres de la commission exercent leurs fonctions en pleine indépendance dans l'intérêt général de la communauté. Dans l'accomplissement de leurs devoirs, ils ne sollicitent ni n'acceptent d'instructions d'aucun gouvernement ni d'aucun organisme (Traité Euratom, 1957, p. 356). Le Président de la République est garant de l'indépendance de l'autorité judiciaire (Doc. hist. contemp., 1958, p. 214).
2. Situation d'un pays, d'un état, d'une nation qui n'est soumis à aucun pouvoir extérieur. Indépendance de la patrie; indépendance nationale; assurer, conserver, défendre, garder, proclamer son indépendance; reconnaître l'indépendance d'un pays. Mais il fallait que tout cela fût dissimulé derrière une façade nationale, de telle sorte que, trompées par l'apparence d'un prestige dévoyé, d'une ombre de souveraineté et d'un simulacre d'indépendance, la nation française et les nations alliées se prêtassent à ses projets (De Gaulle, Mém. guerre, 1954, p. 530) :
5. Le testament de Charles II (...) lui fut enfin imposé par les patriotes espagnols qui désignèrent le second des petits-fils de Louis XIV, le duc d'Anjou, un prince de la puissante maison de Bourbon leur paraissant plus capable qu'un autre de maintenir l'indépendance et l'intégrité de l'Espagne.
Bainville, Hist. Fr., t. 1, 1924, p. 251.
Bainville, Hist. Fr., t. 1, 1924, p. 251.
♦ Guerre de l'Indépendance américaine (1775-1782). Nous avons longé un fossé plein d'eau. Était-ce celui que Washington a fait creuser par ici pendant la guerre d'Indépendance? (Green, Journal, 1941, p. 68).
♦ Guerre de l'indépendance grecque (1821-1832). Dès ce moment, la route s'embellit un peu; elle longe un bois d'oliviers qui faisait autrefois le tour de la ville, mais que la guerre de l'indépendance et l'hiver rigoureux de 1849 à 1850 ont successivement dévasté (About, Grèce, 1854, p. 9).
C. − [Entre choses] Absence de dépendance entre plusieurs choses. Indépendance de formes, de sons, de timbres; indépendance de deux phénomènes. L'os hyoïde et le cartilage thyroïde acquièrent, l'un vis-à-vis de l'autre, une complète indépendance (E. Perrier, Zool., t. 4, 1928-32, p. 3393) :
6. ... pour le matériel des mines, une solution radicale (...) que l'on ne saurait employer sur les chemins de fer de grande vitesse (...) c'est l'indépendance des roues, rendues folles sur l'essieu.
Haton de La Goupillière, Exploitation mines, 1905, p. 721.
Haton de La Goupillière, Exploitation mines, 1905, p. 721.
− PHYS. NUCL. ,,Propriété des forces nucléaires qui s'exercent entre deux particules indépendamment des charges électriques qu'elles portent`` (Musset-Lloret 1964).
Prononc. et Orth. : [ε̃depɑ̃dɑ̃:s]. Att. ds Ac. dep. 1694; Ac. 1694-1740 independance, ensuite -dé-. Étymol. et Hist. 1610 independance « absence de dépendance » (P. Coton, Institution catholique, II, 1483); 1663 « pouvoir indépendant » (Corneille, Remercîment au Roi, 70, éd. Ch. Marty-Laveaux, t. 10, p. 179). Dér. de indépendant*; suff. -ance*. Fréq. abs. littér. : 2 573. Fréq. rel. littér. : xixe s. : a) 5 292, b) 3 326; xxe s. : a) 2 162, b) 3 343. Bbg. Maulnier (Th.). Le Sens des mots. Paris, 1976, pp. 118-120. - Vardar Soc. pol. 1973 [1970], pp. 247-248.
juste pour dire que les Verts (les mêmes d'Europe Ecologie) ne sont justement pas INDEPENDANTS du PS...
RépondreSupprimermais il nous reste encore à voir la fin de phrase du "9ème travaux" : "les modalités d'associations de la société civile"...
c'est une précision utile, maxime, et je suis totalement d'accord avec toi.
RépondreSupprimerles Verts ne sont pas indépendants, c'est un fait...
mais à bien lire les déclarations de DCB, la porte de l'indépendance n'est pas encore refermée chez EE, alors il faudra examiner je pense les particularités régionales d'EE... on devrait être bientôt fixés...
La société civile a été associée très tôt à la genèse d'Europe Ecologie mais cela n'a été rendu possible que grâce a la personnalité forte de Dany CB. Vous remarquerez au passage que Sandrine Bélier est un pur produit de la société civile et qu'elle n'a jamais fait partie des Verts!
RépondreSupprimerhttp://fr.wikipedia.org/wiki/Sandrine_B%C3%A9lier
« Ouverture de la réflexion sur les modalités d’implication des adhérents au Mouvement Démocrate à la désignation des candidats aux élections régionales, et sur les modalités d’association de la société civile. »
RépondreSupprimerJe n'ai pas entendu ça!
Honorable Pierre, nous n'avons pas la même marque de sonotone !!!
Bravo Pierre.. triplement :-)
RépondreSupprimerBravo d'abord pour avoir tenu le coup jusqu'au bout. N'ayant pas l'obligation de rester ( étant conseiller national et non départemental, tout comme toi), j'ai renoncé au suplicccccccceeeee :-) m'étant assurée néanmoins que tu restais. Te revaudrai ça ;-)
Bravo aussi pour ce compte rendu tant pour sa rapidité que sa qualité.
Bravo enfin pour ton analyse. En effet, l'essentiel réside notamment dans ce terme : in-dé-pen-dan-ce.
Ceci dit, quand bien même les deux autres ne seraient pas dominants, pour jouer un jeu à trois, il faut arriver à s’imposer en apportant matière à, et non en essayant de déquiller l’un des deux autres voire les deux.
Hier soir, lors de ce Conseil Départemental, j'ai pris conscience de quelque chose:
QUAND BIEN MEME JE SUIS CAP21, LE MODEM NE PEUT FONCTIONNER AVEC CAP21.
- Soit CAP 21 se dissout dans le Modem
- soit CAP 21 devient in-dé-pen-dant au même titre que le Modem. Mais pas évident car Europe Ecologie nous a damé le pion et avec maestria. Perso, je dis chapeau!
- Soit CAP 21 rejoint Europe Ecologie parce que nous ne sommes pas moins proches d'Europe Ecologie (je n'ai pas dit les Verts) que du Modem.
Quant à l’UDF, il doit disparaître complètement car le Modem EST l'évolution du Centre, le nouveau centre ayant renoncé à l’in-dé-pen-dan-ce.
Cohn Bendit lui peut se permettre de jouer l’in-dé-pen-dan-ce car :
- il a la matière : le sauvetage de la planète touche désormais les consciences
- Il a des alliés de poids: les Yann Artus Bertrand et autres Nicolat Hulot en passant par les Eva Joly.
- Il a les c… ! ;-)
S’il veut prendre une place, le Modem doit se donner les moyens de cette in-dé-pen-dan-ce. Pour l’instant , il en est loin.. très loin ...
@ Petit Scarabée :
RépondreSupprimerC'est pas ton sonotone mais ton binocle qu'il fait ajuster :) Je ne faisais que reprendre le 9ème point des décisions du Conseil national (clique sur les lien des Travaux d'Hercule) car il me semble bien que c'est pour répondre à cet objectif que la commission "Roger" a été discutée.
Mais à propos de sonotone, je suis un peu surpris de lire dans le compte-rendu diffusé hier soir que la commission Roger serait une "commission d'investiture" et qu'elle communiquerait une "liste". Moi, j'ai plutôt entendu que cette commission Roger avait pour but de "filtrer" ou d'"écrémer" les candidats à l'investiture, en toute transparence et objectivement selon des critères établis et connus. Filtrer et écrémer sont deux mots utilisés par Roger lui-même. Et quand quelqu'un s'est hasardé à parler de "commission d'investiture", il s'est fait rabroué par l'assistance ! Une commission d'investiture est chargée d'investir, ce qui n'est pas le cas. D'autre part, elle pré-sélectionne les candidats (filtrage, écrémage selon Roger) mais en aucun cas elle n'est chargée d'élaborer une "liste".
Il y a là deux confusions qu'il faudrait éclaircir... Mais toi, Patit Scarabée, que t'a transmis ton sonotone ?
@ Europeus :
RépondreSupprimerC'est d'ailleurs impressionnant le nombre de têtes de liste Europe Ecologie qui n'étaient pas "vertes" ! Merci pour le lien, cliquable ici.
@ 1cognita :
RépondreSupprimerNon, non, ce n'est pas un compte-rendu ! Le vrai compte-rendu est arrivé par mail hier soir... Tu ne l'as pas reçu ? Et d'ailleurs, il comporte quelques ambiguïtés sérieuses, qu'il faudrait lever rapidement (voir mon message à Petit Scarabée).
Pour ce qui est de ma témérité et de ma patience, elles finiront par me perdre, j'en suis sûr... Mais les Démocrates d'Alsace du Nord ont eu bcp plus de mérite encore, d'assister sans broncher (sans broncher jusqu'à 21h30) à ces discussions stériles sur l'organisation interne.
Pour ce qui concerne Cap 21, c'est écrit dans les statuts du MoDem : Cap 21 et l'UDF doivent tous les deux disparaître en tant que tels courant 2010, soit 3 ans après le congrès fondateur du MoDem.
Pour ce qui concerne enfin Cohn-Bendit et son auberge espagnole appelée 'Europe Ecologie', je t'en reparlerai de vive voix mais tu connais mon aversion pour le communication quand elle remplit l'espace laissé vide par la politique... Alors pour moi, "La Terre vue du Ciel" c'est un très joli livre mais ce n'est pas un projet politique. Pareil pour l'animateur-producteur d'Ushuaïa (et vendeur de shampooing à l'occasion) qui surfe sur sa notoriété de présentateur vedette pour produire une sorte d'esbroufe politique que je trouve assez incohérente. Bref, on en recause :)
Un mot pour te rappeler simplement que les contenus et les échanges au sein du conseil départemental, quels qu'ils soient ne sont pas publics, qu'il a été également dit et rappelé qu'ils ne devaient pas être communiqués à l'extéreur et que tu enfreinds cela. Ce qui est particulièrement malvenu alors que ta présence à ce conseil est de surcroit soumise à l'acceptation de nos instances.
RépondreSupprimerArnaud Weber
Secrétaire départemental
@ arnaud :
RépondreSupprimer... heureusement que le ridicule ne tue pas.
:)
et vous allez voir la surprise que nous réserve Daniel Cohn Bendit ce week-end...... pas piquée des ver(t)s non plus!!!!
RépondreSupprimerDe toute façon c'est une sonotone interne qu'il aurait fallu avoir, un sonotone pour aider à l'entendement!!!
RépondreSupprimer(à comprendre sous plusieurs interprétations...)
on appel ça un dégagement en touche
RépondreSupprimerbien jouer petit scarabée!!!
@ petit scarabée :
RépondreSupprimersonotone interne ? un implant directement dans le lobe temporal ? ça aiderait peut-être, en effet... mais en attendant, avec l'ancienne technologie des ondes sonores et du stylo, tu as entendu quoi, concernant la commission 'Roger' ? d'investiture ou pas ? aller, mouille-toi un peu, petit scarabée... de toute façon, un scarabée, ça flotte tout seul, ça coule jamais.
oups, oublié @ vert de rage :
RépondreSupprimerbuzz, info, intox ?
billet de Nicolas Vinci, Générations Engagées
RépondreSupprimersur le blog de Virginie Votier & Co
avec Antoine Waechter et Sabrine Bélier
RépondreSupprimerCorinne Lepage souhaite une alliance MoDem/Europe-écologie
RépondreSupprimerLePoint.fr - 21/06/09
Corinne Lepage, présidente de CAP 21 et vice-présidente du MoDem, a souhaité dimanche qu'une alliance entre Europe Ecologie et le Mouvement démocrate "puisse être explorée" pour les élections régionales de mars 2010. Dans un communiqué, Corinne Lepage a expliqué qu'elle souhaitait que cette alliance avec Europe Ecologie soit "explorée" au "même titre que d'autres alliances éventuelles".
Après l'échec des listes MoDem aux européennes (8,45%) où elles ont été distancées par celles d'Europe Ecologie menées par Daniel Cohn-Bendit (16,3 %), Corinne Lepage a "réaffirmé son attachement au MoDem" dont Cap 21 est un parti fondateur, ainsi que "sa volonté de prendre toute sa part dans la rénovation souhaitée par une grande partie des militants du MoDem".
"CAP 21 souhaite que soit engagé le plus rapidement possible un véritable effort programmatique fondé sur un développement solidaire et soutenable, démocratique et humaniste", a-t-elle ajouté.
Dans la perspective des régionales, elle a souligné que "CAP 21 lan(çait) un appel à candidature de ses militants et souhait(ait) que le MoDem respecte le calendrier prévu à son règlement intérieur pour la définition de la stratégie et le choix des candidats".
à lire dans le Figaro du 5 octobre
RépondreSupprimerCe billet ayant été publié le jour de mon anniversaire, peut-être est-ce un signe? :D
RépondreSupprimerLeJDD.fr a pu se procurer un courrier électronique transmis par Daniel Cohn-Bendit à une quarantaine de responsables écologistes. Dans son envoi, le député européen s'inquiète du danger pour Europe Ecologie à ne pas s'ouvrir à d'autres formations politiques. Dans son viseur, ceux qui, chez les Verts notamment, refusent le dialogue avec le Modem.
RépondreSupprimerLire la suite sur le JDD.fr
(...)
RépondreSupprimerLa réforme des collectivités va-t-elle dans le bon sens ?
L'idée principale, rapprochement des départements et des régions, je la défends depuis longtemps. Je suis donc disposé à la soutenir et à la voter, à une condition impérative : qu'il y ait une loi électorale juste, représentant équitablement les grandes sensibilités du pays, comme le fait la loi électorale allemande.
Comprenez-vous les réticences des élus ?
C'est normal, les élus ont envie de conserver leurs prérogatives. Mais le système actuel ne va pas. Il n'est plus possible de conserver deux institutions (départements et régions) avec des élus qui s'ignorent pour faire à peu près la même chose. Moi, je veux changer les choses. Le conservatisme n'est pas une solution.
Partagez-vous la colère d'Alain Juppé sur la réforme de la taxe professionnelle ?
Oui. Les collectivités ont reçu des assurances formelles et l'on découvre que ces assurances ne seront pas respectées. En vérité, quand un impôt est accepté, il faut y toucher avec prudence. Les intérêts qui pèsent sur la décision du gouvernement sont puissants. Mais les milliards qui seront rendus aux industriels les plus puissants, il faudra les prendre à de plus fragiles. Ce sont autant de décisions dont on n'a pas pesé les conséquences.
Après votre échec aux européennes, vous avez formulé une offre de dialogue publique à l'opposition. Avec qui allez-vous discuter ?
Ma démarche repose sur cette conviction : face à la dégradation du pays, au dévoiement de son projet national, il faut changer nos institutions, reconstruire complètement la pensée et cette révolution ne peut pas se faire camp contre camp, démagogie contre démagogie. Il faut donc que ceux qui cherchent l'alternance acceptent de se parler, de confronter leur point de vue, sans renoncer à rien de ce qu'ils sont, à leur histoire, à leurs idées. Cette idée avance, je le crois, et j'espère qu'elle se concrétisera dans les semaines qui viennent. J'essaie d'être l'accoucheur d'un espoir crédible pour le pays.
La percée des Verts ne contrarie-t-elle pas votre appel ?
Pourquoi donc ? Je les crois aussi attachés à sortir de l'impasse dans laquelle se trouve la France. Sur le fond j'ai une différence avec eux : l'environnement est un problème pour l'humanité mais je ne crois pas que les problèmes de la société française se résument à l'environnement. Les banlieues, les inégalités sociales, l'école, la santé, la situation des jeunes totalement abandonnés, celle des finances publiques ne se résument pas au problème de l'environnement.
Corinne Lepage et Jean-Luc Bennhamias vous poussent à un accord national avec les Verts. Y êtes-vous favorable ?
Le choix que j'ai fait depuis longtemps, c'est celui du rassemblement. Etre soi-même, et en même temps faire tomber les murs, dépasser les frontières. Avec les écologistes dans certaines régions ? J'y suis ouvert. Mais cela ne nous dispensera pas de construire nos propres forces.
Propos recueillis par Sophie Landrin et Arnaud Leparmentier
Article paru dans l'édition du 11.10.09