dimanche 31 janvier 2010

Alsace démocrate : une équipe ouverte, un projet régional fort & durable, au cœur de l'Europe.

La presse alsacienne dévoile ce matin la fine équipe (*) qui portera le projet "Alsace démocrate" pour les élections régionales des 14 & 21 mars prochains.



Lire les papiers de Yolande Baldeweck pour L'Alsace et de Claude Keiflin pour les Dernières Nouvelles :

Dans les prochaines semaines, de nombreux billets présenteront ici les 4 axes programmatiques, les 12 priorités d'Alsace démocrate – voire dans le détail l'un(e) ou l'autre des 68 objectifs et 179 mesures proposées – projet ouvert à contributions et au débat.

Je retiens pour l'instant les propos d'Yvonne Knorr, qui fut conseillère régionale d'Alsace et adjointe au maire de Strasbourg sous les mandats de Pierre Pflimlin et de Marcel Rudloff, rappelant l'esprit de rassemblement et d'ouverture de la grande famille du Centre alsacien et les propos d'Henri Goetschy, sénateur du Haut-Rhin de 1977 à 1995 et ancien Président du Conseil général du Haut-Rhin :

Même en politique, on peut rester fidèle à ses engagements. (...) Je vous transmets l'esprit du MRP, c'est à dire les valeurs démocrates, européennes et de justice sociale. (...) »


puis, au sujet du bilinguisme et de la vocation européenne de l'Alsace, Henri Goetschy ajoute, catégorique :

Un Européen doit parler au moins trois langues. »


et à propos du centriste Bernard Stoessel, Premier vice-président* du Conseil régional d'Alsace avant la disparition d'Adrien Zeller, Henri Goetschy — qui fut son mentor en politique [source YB in L'Alsace] — déclare :

Lorsque le frère égaré revient, il faut lui tendre la main… »


* : rappelons ici que Bernard Stoessel s'était opposé à la mainmise de l'UMP sur le Conseil régional d'Alsace après le décès d'Adrien Zeller, en opposant sa candidature à celle d'André Reichardt, toujours président du l'UMP du Bas-Rhin.

Bernard Stoessel avait obtenu les suffrages d'Odile Uhlrich Mallet, co-équipère de Yann Wehrling et de Danièle Meyer, maire de Rhinau, toutes deux conseillères régionales sortantes du Mouvement démocrate.

4 commentaires:

  1. Pierre,

    Je trouve la remarque d'Henry Goetschy "maladroite" (au mieux) s'il avait voulu par là emmettre un signal encourageant à Bernard Stoessel.

    Je dirais meme, que s'il avait voulu le décourager, il n'aurait pu mieux faire :)

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  2. Le communiqué de Bernard Stoessel :

    "J’ai décidé de renoncer à présenter une liste de rassemblement au Centre, « Pour l’Alsace », aux élections régionales des 14 et 21 mars prochains.

    C’est avec regret que je prends acte du fait que les conditions du succès de cette initiative ne sont pas remplies.

    C’est avec un sentiment de révolte que je redoute que l’enjeu primordial de ces élections, l’avenir de l’Alsace, ne soit pas défendu prioritairement comme je m’apprêtais à le faire, comme je le faisais avant son décès aux côtés d’Adrien Zeller.

    C’est avec colère que je constate que les combats politiciens pour la préparation des élections présidentielles nationales de 2012 sont plus importants aux yeux des autres listes que l’avenir de l’Alsace que la droite et la gauche se disputent comme un trophée.

    C’est avec tristesse que je pressens que les centristes alsaciens seront éliminés du Conseil régional d’Alsace alors qu’ils en ont été jusqu’à présent les principaux dirigeants.

    A force d’être représenté sur la plupart des listes de candidats sous couvert d’ouverture ou par manque de volonté d’indépendance, le Centre a perdu son identité. A force d’être partout, il n’est plus crédible. Il ne s’est pas effondré : il s’est éparpillé.

    Faute d’avoir pu empêcher cette funeste évolution et ne voulant pas aggraver cette situation, je refuse d’y contribuer et de faire prendre des risques politiques et financiers excessifs à mes colistières et colistiers.

    Mon combat pour l’Alsace ne s’arrête pas là. Il continuera sous d’autres formes, dans le cadre de mes mandats électifs au niveau de l’agglomération mulhousienne notamment, et en participant dès le lendemain des élections régionales, avec tous ceux qui feront ce choix, à l’émergence d’une force centriste en Alsace et en France."

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